Psychanalyste, art-thérapeute et psychogénéalogiste, Chantal Calatayud, dans un langage simple et clair, aux antipodes d’un discours académique incompréhensible, nous explique ici le processus de pardon et met en lumière nos mécanismes face à la problématique du bien et du mal, de l’amour, de la haine, de la victime, du bourreau et du phénomène de culpabilité.

Selon elle, le pardon ne peut en aucun cas être intimement rattaché à la faute, au péché tel que l’entend la religion.

Ainsi le pardon renvoie à un individu en recherche de conflit.

Or, rechercher le conflit masque souvent une souffrance interne et des blessures intimes enfouies à l’intérieur de soi.

Il nous faut donc établir un lien entre agression et pardon en évitant de tomber dans le piège du couple infernal bourreau-victime.

Psychanalytiquement, on pourrait dire que le pardon découle de la possible mise en place d’une série d’adaptations à autrui, une forme d’empathie.

Si la vie n’est pas un conte de fée, à nous donc de ne pas construire un véritable enfer !...